Archiv der Kategorie: Russland

24.8.: 25 Jahre Unabhängigkeit Ukraine

Am 24. August 1991 hatte die Ukraine ihre Unabhängigkeit von der Sowjetunion* erklärt.

Panzer und schwere Geschütze: Die Militärparade zum Jubiläum war eine Demonstration der Entschlossenheit zu kämpfen…und eine Botschaft an die Kreml – Mächtigen.

Anders als im Vorjahr wurden auch schwere Geschütze und Panzer gezeigt.

Das Land verlasse sich lieber auf die eigene Stärke als auf internationale Garantien, sagte Präsident Petro Poroschenko. Zuletzt hatten die Gefechte zwischen den ukrainischen Regierungstruppen und den prorussischen Separatisten im Osten des Landes wieder deutlich zugenommen.

*Die Ukraine war als Uno-Gründungs-Member auch in der Sowjetunion international präsent.

DPA

Spiegel on line: Poroschenko attackierte indirekt Russland:

„Unser Feind ist ein Land, das ein Neuntel der Landfläche der Welt einnimmt und einen Militäretat hat, der um mehr als das Zehnfache größer ist als unserer“, sagte er. „Unsere Parade ist auch ein Signal an den Feind: Die Ukrainer sind ernsthaft bereit, auch weiter für ihre Unabhängigkeit zu kämpfen“, sagte er. Er wolle den Konflikt aber auf diplomatischem Weg lösen, betonte Poroschenko.

Kiew und der Westen werfen Russland vor, die Rebellen mit Kämpfern und Waffen zu unterstützen. Moskau bestreitet dies. In dem Konflikt, der mit der russischen Annexion der ukrainischen Schwarzmeer-Halbinsel Krim im März 2014 begann, sind bereits 9500 Menschen getötet worden.

Tausende Ukrainer versammelten sich am Morgen im Zentrum der Hauptstadt Kiew, um sich die Parade anzusehen. Viele von ihnen schwenkten die blau-gelbe Nationalflagge. Rund 4000 Menschen, unter ihnen Soldaten, Polizisten, Grenzschützer und Nationalgardisten, sollten durch Kiew defilieren. Nach Angaben örtlicher Medien nahmen erstmals auch Mitglieder der Spezialkräfte und Reservierten an der Parade teil.

Im Anschluss war ein „Marsch der Unbesiegten“ mit freiwilligen Kämpfern und Ärzten geplant, die in der Ostukraine im Einsatz waren. Auch Hinterbliebene von getöteten ukrainischen Soldaten sollen sich dem Demonstrationszug anschließen.

als/Reuters/AFP

La question nationale ukrainienne

La question nationale ukrainienne[i]

Le 18 mai 1876, un oukaze du tsar Alexandre II promulgué à Bad Ems, en Allemagne, résonne dans les franges sud de la Sainte Russie : la langue ukrainienne[ii] sera dorénavant interdite d’utilisation dans l’espace public et dans toutes publications au sein de l’Empire russe. Malgré cette interdiction, l’ukrainien est aujourd’hui une langue vivante parlée par 40 millions de personnes dans le monde et la langue officielle d’un Etat indépendant. Cet oukaze a-t-il été inefficace ? Ce papier propose de revenir sur cet oukaze, son origine, ses conséquences ainsi que sur l’actualité ukrainienne, surtout dans ses relations avec la Russie.

L’origine de cet oukaze est avant tout la crainte du tsar – dans cette Europe du 19ème siècle gagnée par la fièvre des mouvements nationaux – de voir la langue ukrainienne devenir le ciment et le vecteur d’un processus d’autodétermination d’un peuple se reconnaissant comme ukrainien, un tel processus pouvant mener, à terme, à des velléités autonomistes ou indépendantistes, ce qui représenterait, selon l’empereur, un réel danger pour les intérêts et l’intégrité de l’espace impérial russe.[iii]

La conséquence de cette interdiction aura de réels effets sur le nationalisme ukrainien jusqu’à la Première Guerre mondiale, cet oukaze le freinant grandement en Russie, à une époque où il se développe en Galicie autrichienne voisine, une région plus libérale. Le nationalisme ukrainien ne va néanmoins pas disparaître et prendra, contre toute attente, un essor certain en Ukraine centrale et orientale, à Kiev, à Donetsk, se répandant dans l’espace public via la langue russe et dans des espaces majoritairement russophones. Ceci démontre éventuellement qu’un sentiment national ne se limite pas uniquement à des déterminants culturels mais trouve également un terreau fertile à d’autres niveaux (valeurs communes, intérêts économiques, etc….), vision défendue par la tradition républicaine française.

Dans le sillage de la Première Guerre mondiale et l’édification politique du socialisme révolutionnaire en Russie, une Ukraine institutionnalisée et administrative apparaîtra sur les cartes géographiques et survivra à la fin de la guerre froide comme Etat indépendant. Néanmoins, les événements récents démontrent que l’Ukraine est potentiellement toujours menacée dans son existence, et ceci derechef par le grand voisin russe. La Crimée n’a-t-elle pas été annexée en grande pompe par Moscou en 2014 ? Le conflit incessant dans le Donbass n’est-il pas, entre autres, le fruit d’une politique peu claire menée par le Kremlin dans cette région ? Récemment, les dirigeants russes ont répété que le peuple ukrainien n’existait pas en tant que tel et qu’il ne formait qu’un grand peuple avec les Russes et les Biélorusses ; l’existence de l’Ukraine est-elle, pour eux, une « absurdité » historique ?

Comment expliquer cette propagande savamment orchestrée par Moscou, aux relents dix-neuviémistes et où apparaît, spectralement, l’oukaze de 1876 ? Ces dernières années, l’Ukraine est devenue le terrain de jeu de la revitalisation, par le président Vladimir Poutine, de la doctrine brejnévienne de « la souveraineté limitée ». Cette doctrine doit permettre à Moscou de rejouer un rôle de premier plan dans l’ancienne sphère impériale russe, dans les pays de « l’étranger proche », afin de soutenir de nombreux intérêts stratégiques à court terme. Mais elle vise également à créer – dans un temps plus long – une nouvelle aire de civilisation eurasienne, nourrie d’éléments russe, touranien, orthodoxe et musulman, sur laquelle veillerait Moscou, histoire de se protéger de la montée en puissance de la mondialisation occidentale et libérale, perçue comme décadente et menaçante par une partie des élites russes.[iv]

Frédéric Steputat, ce 3 août 2016.

Notes:

[i] Texte s’inspirant d’une présentation du Professeur Gerhard Simon, slaviste, tenue à Bad Ems le 29 mai 2016.

[ii] Langue appelée à l’époque « petit russe » dans l’espace impérial, l’ukrainien étant considéré comme un dialecte de la langue russe. Il est éventuellement utile de rappeler que le territoire de l’Ukraine d’aujourd’hui appartenait à cette époque principalement à la Russie, seule sa partie occidentale était englobée dans l’Empire austro-hongrois (Galicie et Bucovine).

[iii] La Russie possède de nombreux intérêts dans les régions côtières de la mer Noire au 19ème siècle : intérêts stratégiques (accès aux mers chaudes), économiques (vasque fertile et houillère) et politico-culturels (panslavisme), sans oublier le fait que de nombreux Russes considèrent les rivages pontiques comme étant le berceau historique de leur civilisation.

[iv] A ce titre, revoir le bimestriel du Monde diplomatique Manière de voir, numéro 138, publié en décembre 2014, consacré à la Russie.

 

 

 

 

 

Krieg in der Ost-Ukraine: Wo ist das Licht?

Krieg in der Ostukraine: Wo ist das Licht?    GD 19. Juni 2016

Allein in den letzten 30 Tagen wurden auf der ukrainischen Seite ca. 180 Menschen getötet. Warum? Wem dient das? Wozu?

Die Kreml-Führung hat  gegen das drohende Majdan-Gespenst in Moskau ihre eigene Art  proaktiver Politik gewählt.

Es gelang ihr durch die Propaganda dem Volk einzureden, dass Russland ständig vom Westen bedroht sei, den Patriotismus der russischen Bevölkerung zu schüren und so von den seit 20 Jahren bestehenden, nicht gelösten Problemen der RF abzulenken: Die Bevölkerung schrumpft oder wandert aus., die islamische Bevölkerung wächst, tausende davon sind IS-Kämpfer. Ein gravierendes Problem ist die verbreitete Alkoholsucht. Ausserdem blieb die Modernisierung der gesamten Wirtschaft aus, es herrscht die Korruption.

Statt die Konsumbedürfnisse zu befriedigen, hat man die Leidensbereitschaft gestärkt. Die Bevölkerung muss leiden, weil sich die Kreml-Führung angeblich bedroht fühlt…. Dabei fühlen sich die umliegenden Länder von Russland bedroht.

Wie lange wird der Krieg  in der Ostukraine noch andauern?

Zumindest müsste es bereits ein Aufbauprogramm in der Form eines Marshall-Plans für die Ost-Ukraine geben. Auch die für die Ukraine kämpfenden Männer benötigen dringend eine andere Perspektive als eine Söldner-Karriere.

Gesetzesvorschlag der Duma wegen 1968

Die russische Duma schlägt ein Gesetz vor, nach dem die Soldaten des Warschauer Paktes, die im August 1968 für die militärische Intervention in der Tschechoslowakei verantwortlich sind, von jeglicher Schuld freizusprechen seien. Die Reaktion auf diesen Vorschlag hat in den tschechischen Medien und politischen Kreisen heftige Kritik ausgelöst.

Kriticke reakce v ceskych mediich a politickych kruzich na navrh noveho zakona Dumy v Moskve o zprosteni viny vsech ruskych vojaku, kteri ze zucastnili intervence WP v CSSR 1968.

Eine Analyse von Georg Vancura:

Umstrittener  Gesetzesvorschlag der Russischen Duma über die Reinwaschung der  Interventionssoldaten in der CSSR im August 1968 sorgt für Unmut in Tschechien  Die Tschechische Zeitung Lidove Noviny (Link) berichtete in ihrer Ausgabe  vom 7. Juni 2016 über einen Gesetzesvorschlag der kommunistischen Duma-Abgeordneten in Moskau. Mit diesem neuen Gesetz sollen die russischen Interventions-Teilnehmer/Soldaten in der CSSR im August 1968 den Status als Veteranen erhalten mit entsprechenden Privilegien, weil sie die Interessen der Sowjetunion in der Tschechoslowakei verteidigt und eine angebliche NATO Intervention verhindert haben. Diese „Begründung“ entbehrte bereits damals  jeder Grundlage, weil die Sowjetunion die Invasion als eine interne Ostblock-Angelegenheit betrachtet und wichtige Staaten im Westen ex ante darüber informiert hat. Der ex Aussenminister der Tschechischen Republik K. Schwarzenberg und andere Persönlichkeiten verurteilen diesen Gesetzvorschlag und das Vorgehen zur Reinwaschung  der Interventionssoldaten scharf und bezeichnen dessen Begründung das als ‚schamlose Falsifikation‘.  Die revisionistische Wertung der Invasion der Warschauer Pakt Staaten in der CSSR in 1968 durch kommunistische Duma Abgeordnete in Moskau  stimmt aus mehreren nachfolgend erläuterten Gründen nicht: Unmittelbar vor der Intervention im August 1968 hat der damalige sowjetische Botschafter A. Dobrynin in einer Audienz im US Aussenministerium in Washington die USA über die bevorstehende Intervention informiert und diese als interne Block-Angelegenheit ohne eine Gefährdung der USA und der NATO deklariert. Die USA haben ihre Verbündeten informiert, ihre Streitkräfte in Europa nicht in höchste Alarmbereitschaft versetzt und über humanitäre Hilfe für die bedrohte Tschechoslowakei beraten.  Quelle: Memoiren von L.B. Johnson, damaliger US Präsident. Der sowjetische Kommandant der WP Interventions-Streitkräfte General Alexander M. Majorow hat die Entscheidungsprozesse in Moskau auf höchster Partei- und Staatsebene im Detail in seinem Buch ‚Invaze. Ceskoslovensko 1968‘ detailliert beschrieben. Darin war von keiner Gefahr einer NATO Invasion die Rede, sondern von der Befürchtung der Sowjets, dass die KPTsch ihre Führungsrolle in der CSSR verlieren kann. Gen. A. M. Majorow war Kommandant der neuen ‚Gruppe der Sowjetischen Streitkräfte Mitte‘ in der Tschechoslowakei von 1968 bis 1972. Die sowjetischen Soldaten wurden von der einheimischen Bevölkerung als Besatzungstruppen wahrgenommen und als solche bezeichnet, sie verliessen die CSSR nach 1990. Alle Tschechen und Slowaken, welche das Jahr 1968 in der Tschechoslowakei erlebt haben wissen, dass es sich um einen ernsthaften Versuch aller gesellschaftlichen Kräfte handelte, den Sozialismus zu reformieren, ihm eine demokratische Grundlage zu geben und die tschechoslowakische Wirtschaft effizient zu machen und auf den Wachstumspfad zu bringen. Dieser Reformprozess wurde argwöhnisch vor allem in Moskau und Ost-Berlin beobachtet, weil er die Machtgrundlage des autoritären Sozialismus sowjetischer Prägung gefährdete. Sowohl die Politiker als auch die Reformer in der CSSR waren pausenlos bemüht, sowjetische Bedenken in den Medien zu zerstreuen mit der Betonung der friedlichen und humanistischen Ausrichtung des Reformprozesses (‚Sozialismus mit menschlichem Gesicht‘). Alle Gedanken über möglichen Austritt aus dem Warschauer Pakt und aus dem RGW wurden ausgeschlossen. Die Warschauer Pakt Staaten haben den Druck auf die tschechoslowakische Führung aufrechterhalten und ihre Unzufriedenheit mit dem Reformprozess in den Medien und an den Konferenzen in Karlovy Vary und in Cierna n.T. deutlich zum Ausdruck gebracht. Gleichzeitig wurden WP Manöver in der CSSR durchgeführt, deren Ergebnisse schliesslich zur Vorbereitung und Durchführung der Intervention verwendet wurden. Die politische Rechtfertigung der Invasion lieferte der Generalsekretär der KPdSU selbst in der nach ihm benannten ‚Breschnew-Doktrin‘ von der beschränkten Souveränität der sozialistischen Staaten. Diese widersprach sowohl dem Völkerrechtsprinzip der Souveränität und Unabhängigkeit aller Staaten als auch der UNO Charta. Die westlichen Staaten haben zwar um die Gefährlichkeit dieser Reform-Vorhabens für den gesamten Ostblock gewusst. Dies jedoch einerseits mit sehr viel Sympathie und anderseits mit selbstauferlegter Zurückhaltung verfolgt. Es ging darum, ja nicht irgendwelche Gründe für sowjetische Gegenmassnahmen gegen die CSSR zu liefern. Die westlichen Filmemacher haben sogar die Dreharbeiten für den Film ‚Die Brücke von Remagen‘ aus der CSSR in den Westen verlegt, damit nicht uralte amerikanische und deutsche Panzer aus dem 2. Weltkrieg temporär in der CSSR für den Film stationiert werden mussten. Zu erwähnen ist in diesem Zusammenhang auch der mutige Auftritt des damaligen Aussenministers der CSSR Jiri Hajek vor der UNO in New York in 1968, in welchem er die Intervention verurteilt und die von der UdSSR genannten Gründe deutlich widerlegt hat. Er ist aus seinen Ferien in Jugoslawien über die Schweiz (Genf) nach New York gereist. Die Intervention der Warschauer Pakt Staaten hat zur schrittweisen und vollständigen Unterdrückung des Reformprozesses in der Tschechoslowakei, zur Resignation und inneren Emigration der Bevölkerung sowie zur äusseren Emigration von mehreren Zehntausend in den Westen geführt. Der Kulminationspunkt des friedlichen Widerstandes war die Selbstverbrennung von Jan Palach in 1969. Den Flüchtlingen schwappte im Ausland eine Welle der Sympathie entgegen, die Sowjetunion sah sich mit einer weltweiten Kritik ihres Vorgehens konfrontiert. Die innerstaatlichen Probleme des Landes, mangelnde politische Akzeptanz des Sozialismus und wirtschaftliche Ineffizienz, wurden weder in der CSSR noch in den anderen Ostblock-Staaten gelöst. Der unstillbare Wunsch nach mehr Freiheit und Demokratie konnte erst 1989 nach den Reformen von M. Gorbatschow in der UdSSR und im ganzen Ostblock erfüllt werden. Die westlichen Staaten konnten die militärische Intervention der WP Staaten ohne Rumänien in der Tschechoslowakei nicht verhindern. Sie haben aber den KSZE Prozess in Gang gesetzt, welcher durch die Betonung der demokratischen Prinzipien, der Souveränität, der Sicherheit, der friedlichen Zusammenarbeit und nicht zuletzt der Menschenrechte einen wesentlichen Beitrag  zur Aufweichung und letzten Endes zur Auflösung der eisernen Umklammerung der Ostblockstaaten geführt hat. Autor Georg Vancura http://www.lidovky.cz/okupanti-ze-srpna-1968-by-meli-byt-veterani-zabranili-valce-tvrdi-rusti-poslanci-19d-/zpravy-svet.aspx?c=A160607_155314_ln_zahranici_mpr

Zur Modernisierung der russischen Wirtschaft

Wege zur Modernisierung der Russischen Wirtschaft

Vortrag vor dem Schweizerisch-Russischen Forum in Zürich am 11. April 2016  

Am 11. April fand in Zürich eine Veranstaltung des Schweizerisch-Russischen Forums unter dem Motto ’Zum Kern der Sache‘ vordringen.

Prof. Yaroslav Lissovolik, Chefökonom der Euro-Asiatischen Entwicklungsbank in Moskau, befasste sich mit dem Stand und der Entwicklung der russischen Wirtschaft in seinem in Englisch gehaltenem Referat ‚Trajectories of Russia’s Economic Modernisation‘  

Die russische Wirtschaft war in den 90er Jahren durch laissez-faire gekennzeichnet, was zur Abwanderung von Kapital und qualifizierten Leuten ins Ausland führte.

Die Hauptfrage für die laufende Dekade lautet, wie steht es um die russische Wirtschaft in der Zeit der tiefen Erdölpreise und der Sanktionen des Westens, welche nach der Besetzung der Krim verhängt wurden. Bekannterweise ist die russische Wirtschaft abhängig von den Rohstoffen, insbesondere Erdöl und Erdgas. Sie machten im Jahr 2015 60 % der Exporte aus, trugen rund 40 % zu Staatseinnahmen bei und ihr Anteil am BSP lag bei 18 %. Demzufolge wirkten sich die tiefen Rohstoffpreise stärker aus als die westlichen Sanktionen. Konkret heisst das, dass das Wirtschaftswachstum sich in 2015 auf -5% verlangsamte nach rund + 3 % im Vorjahr 2014. Die Inflation hat sich nahezu halbiert auf 7 %,  das Wachstum der Löhne hat ins Negative umgeschlagen und das Defizit hat sich vergrössert. Ein ernstes Problem ist die demographische Entwicklung, erst seit 2012 gibt es mehr Geburten als Todesfälle. Dies führt zur Abhängigkeit der Wirtschaft von ausländischen Arbeitskräften v.a. aus Zentralasien.  Die Regierung beschloss, den Rubel nicht zu stützen, um beträchtliche Währungsreserven zu schützen und keine Kapitalverkehrskontrollen einzuführen.

Zur Verbesserung der wirtschaftlichen Situation setzt die Regierung auf interne und externe Massnahmen. Die internen Massnahmen bestehen aus Budgetdisziplin, Tiefhalten der Ausgaben und weiterer Verminderung der Inflation auf 4 %. Innovation ist nach wie vor schwach ausgeprägt und eine Verbesserung soll durch die Ausbildung neuer Fachkräfte und Manager erzielt werden. Ob es gelingt, russisches Kapital und qualifiziertes Personal aus dem Ausland wieder ins Land zu holen, muss abgewartet werden. Zu den externen Massnahmen  gehört die volle Mitgliedschaft in der WTO, welche es Russland erlaubt, bilaterale und multilaterale Verträge mit einzelnen Ländern oder Organisationen wie z.B. ASEAN abzuschliessen. Grosse Erwartungen werden geknüpft an die Euro-Asiatische Wirtschafts-Union, einen riesigen Wirtschaftsraum mit 20 Mio. Km2 und 182 Mio. Einwohnern. Das Wachstumspotenzial ist sehr gross und die Investitionen in die Infrastruktur gewaltig, dazu gehört auch die Wiederbelebung der Seidenstrasse. 

Der Referent hat den mehr als 100 Zuhörern im Hotel St. Gotthard in Zürich einen vertieften Einblick in die russische Wirtschaft gegeben und ist wirklich zum ‚Kern der Sache‘ gegangen. Anschliessend hat er zahlreiche Fragen aus dem Publikum in einer regen Diskussion beantwortet und auch während des Aperos stand er für Einzelfragen der interessierten Teilnehmer zur Verfügung. Für die Moderation was der Weltwoche Journalist W. Koydl verantwortlich.   

Georg Vancura

 

10.03.16 Demo in Zürich für Nadja Sawtschenko

Die ukrainische Gemeinde und die Vertreter der schweizerischen Öffentlichkeit verlangten am 10.03.16 in Zürich von Russland die Freilassung der inhaftierten ukrainischen Pilotin Nadja Sawtschenko: https://www.youtube.com/watch?v=WPHZ3EvJ0sc&feature=YouTube

Die vor 2 Jahren in der Ukraine gekidnappte und in Russland inhaftierte  Pilotin hat ihren Hungerstreik beendet. Der Druck auf die Kreml-Führung wächst.

Eine Stimme aus der Schweiz dazu: „Es ist schon unglaublich, dass niemand etwas macht. Poroschenko hat sein Versprechen, dass Sawtschenko schon im Sommer (2015) wieder zu Hause sein werde, auch nicht einhalten können. Die Schweiz mit ihren Guten Diensten für RU in Georgien und umgekehrt wäre eigentlich verpflichtet, das Thema anzusprechen. Dass unsere Zeitungen nichts über den Schauprozess berichten, ist peinlich. Über die Demo in Zürich wurde aber sicher auch nichts bekannt, weil sie weder irgendwo angekündigt wurde, noch viele Leute kamen. Ich weiss nicht, was sich da die Organisatoren dabei denken, so etwas nicht breit anzukündigen.. (ich habe jedenfalls nichts davon gewusst). Man sollte auch etwas in Bern machen vor der Russ. Botschaft in der Elfenau oder so .. aber das müssen die Ukrainer selber anreissen.“

 

Sanktionen ?

Ein Kommentar von Dr. Georg J. Dobrovolny, Bern

Die Sanktionen hatte der Westen als Massnahme gegen die Okkupation der Krim ergriffen, um die Kreml-Herren von weiteren Eroberungsabsichten abzuhalten. Die Sanktionen wirken allerdings eher kontraproduktiv, werden sie jedoch geschickt in die Propaganda eingeflochten und dienen dem Kreml als Ausrede bzw. Begründung für die wirtschaftliche Rezession. Es wäre an der Zeit, diese Massnahmen zu überdenken, evtl. aufzuheben.

Mehr dazu siehe Studien des Vienna Institute for International Economic  www.wiiw.ac.at/

 

Putins syrischer Krieg versus die Untätigkeit Obamas

Putins syrischer Krieg versus die Untätigkeit Obamas: mögliche Folgen

Prof. Dr. Albert A. Stahel 12. Februar 2016

Schrittweise baut Wladimir Putin in Syrien seine Luftreitmacht aus. Seit anfangs Februar 2016 sollen auf dem Fliegerstützpunkt Bassel al-Assad modernste Abfangjäger Su-35 stationiert sein.[1] Diese Abfangjäger werden für den Begleitschutz der Jagdbomber Su-24 und Su-34 bei ihren Bombardierungen eingesetzt. Den Fliegerabwehrschutz der russischen Stützpunkte erbringt das wirksame Boden-Luft-System S-400 Triumf, das Russland aufgrund des Abschusses eines Su-24 durch einen türkischen Abfangjäger F-16 nach Syrien verlegt hat. Der Zielerfassung in der Luft dient ein Aufklärungs- und Fliegerleitflugzeug A-50 Mainstay (Airborne Early Warning and Control Aircraft, AEW&C). Mit diesen Mitteln und Kampfflugzeugen ist die russische Luftstreitmacht gegenüber möglichen Interzeptionen seitens türkischer und saudischer Abfangjäger geschützt

Mit den Flächenbombardierungen, die indiskriminierend gegen die Zivilbevölkerung und Kämpfer der Opposition erfolgen, begeht der russische Präsident gemäss den Genfer Konventionen selbst ein Kriegsverbrechen, für das er sich allerdings mit Sicherheit nie wird verantworten müssen.

Dem syrischen Drama mit den hunderttausenden Toten und Millionen Flüchtlingen schauen der US-Präsident Barack Obama und sein Aussenminister John Kerry nach wie vor untätig zu. Die einzigen Aktivitäten gegenüber diesen Kriegsverbrechen ist ein verbales Lamentieren seitens der in Washington DC regierenden Administration. Offenbar übersehen die USA, dass die Kriegführung von Putin in Syrien ein Probegalopp für eine Eroberung des Baltikums sein könnte und dass der russische Präsident seine politischen Folgerungen angesichts der Untätigkeit Obamas und seines Kabinetts bereits gezogen hat. Für die Konzipierung eines Angriffs auf die drei baltischen Republiken dürften Putin und sein Verteidigungsminister aufgrund der Erfahrungen mit ihrer konventionellen Kriegführung in Syrien bereits wichtige Lehren abgeleitet haben. Sowohl Obama wie auch die Führung der NATO haben offenbar nicht erkannt, dass Putin in Syrien einen wirklichen und keinen hybriden Krieg führt, und dass Kremls-Truppen die eigentliche Bedrohung für die USA und ihre Alliierten in Europa sein dürften.[2]

[1] STRATFOR, In Syria, Russia Protects Its Interests From Above and Below, February 10, 2016, 09.00.

[2] Barnes, J.E., NATO Plans to Place Troops on Borders, in: The Wall Street Journal, February 11, 2016, P. A3.

So auch Grady, J., National Intelligence Director Clapper: ISIS ‘Most Significant’ Non-State Threat to U.S., Allies, in: U.S. Naval Institute, February 9, 2016, 05.36.

Ost-West-Beziehungen

Die Ost-West-Beziehungen sind immer noch belastet. Das in den Jahren 1985- 2005 aufgebaute Vertrauen zwischen Washington und der Kreml-Führung ist dahin. In der Ostukraine – v.a. im Donbass – werden weiterhin Menschen getötet. Kritische Menschen werden von den “Separatisten“ drangsaliert. Keine Spur von einem Wiederaufbau, geschweige denn einer Versöhnung.

Aber auch die Entwicklungen in Polen und Ungarn zeigen, dass man sich dort in der neu gewonnenen Freiheit zwar in Bezug auf Konsum und Reisen eingelebt hat, jedoch im Denken der früheren Diktaturen verhaftet bleibt. Die Art und Weise, wie man miteinander, besonders im politischen Umfeld, umgeht, die florierende Korruption – auch in der Ukraine – und vor allem die fehlende Selbständigkeit vieler, die eine Rettung vom Staat bzw. dem „Westen“ erwarten, erschweren eine selbstbestimmte Entwicklung.

Umso wichtiger ist es, Menschen zu unterstützen, die an einer Zusammenarbeit interessiert sind und wahrheitsliebend informieren und ev. berichten können.

Forum Ost-West

 

С Новым годом!

 Es ist Brauch in Russland, am Silvesterabend nicht nur das neue, beginnende Jahr zu feiern, sondern zuvor auch das alte, gehende Jahr zu verabschieden.

Dieses alte Jahr, dieses 2015 war kein ganz leichtes Jahr für viele Bürger und Bürgerinnen in Russland. Der Rubel hat weiter an Wert verloren, die Preise für viele Produkte sind gestiegen. Und auch auf dem Arbeitsmarkt ist es für viele nicht einfacher geworden.

Ich sitze mit Freunden in der Küche einer St. Petersburger Wohnung und wir verabschieden also dieses nicht ganz leichte Jahr. Wir trinken darauf, alles Schlechte in diesem alten Jahr zurückzulassen und darauf, dass das neue Jahr besser werden möge!

Ob die Aussichten für ein besseres 2016 jedoch realistisch sind? Wirtschaftliche und politische Prognosen sagen etwas anderes voraus. Es scheint mir aber an diesem festlich gedeckten Neujahrstisch und wenige Minuten vor Mitternacht nicht der richtige Zeitpunkt, um über die wirtschaftliche und politische Lage in Russland, über den tiefen Erdölpreis, über Sinn und Zweck der westlichen Sanktionen und russischen Gegensanktionen und über die nächsten Schachzüge der politischen Spitzen in Russland, den USA und Europa zu diskutieren.

Als aber im Fernsehgerät, welches in einer Ecke der Küche steht und fernab unserer Neujahrsfestlichkeiten im Hintergrund läuft, der Präsident der Russischen Föderation erscheint, um seine traditionelle Neujahrsrede zu halten, ist es dennoch soweit: Es geht nicht lange und ich als Westeuropäer werde über meine Ansichten zur russischen und westlichen Politik, zu diesen wieder erwachten Spannungen zwischen West und Ost befragt. Schnell entwickelt sich eine Diskussion, gehaltvoll, konstruktiv und – vor allem – ohne festgefahrene Fronten und Rollenverteilungen: Mal verteidigt der Westler den Osten, mal befürworten die Ostler die Politik des Westens. Nur beim 12. Glockenschlag halten wir kurz inne, um uns zu beglückwünschen und das neue Jahr willkommen zu heissen, was aber der Diskussion keinen Abbruch tut. Bis weit in die Nacht werden wir noch an diesem Küchentisch sitzen……

Was die Quintessenz der Diskussion war? Was inhaltlich festgehalten werden sollte? Ich weiss es nicht mehr, aber es ist für mich auch nicht wichtig! Wichtig ist für mich die Erkenntnis, dass jegliche Vorurteile und vorgefassten, festgeschriebenen Meinungen eine konstruktive Zusammenarbeit schon von Beginn weg ins Leere laufen lassen.

Eine differenzierte Diskussion aber, welche nicht geprägt ist von Vorurteilen und vorgefassten Meinungen, welche kritische sowie selbstkritische Inhalte fördert und nicht auf eine absolute Wahrheit mit nur einem gut und einem böse abzielt, wird dazu beitragen, sich gegenseitig zu verstehen und Lösungen zu finden.

Wenn dieses Verständnis des Dialoges in der Öffentlichkeit, den Medien und der Politik – sowohl im Westen als auch im Osten – geschaffen werden kann, dann habe ich durchaus Hoffnung, dass die Wünsche für ein besseres 2016 tatsächlich in Erfüllung gehen…..

……und dass der Begriff „Russlandversteher“ bald nicht mehr als Beleidigung aufgefasst werden muss: Sondern als positiven Ausdruck dafür, dass jemand gewillt ist, sein Gegenüber im Sinne eines besseren Zusammenlebens verstehen zu lernen.

28. Januar 2016, Alexander Siegenthaler