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Ukraine : les effets de la crise dans le Donbass ; compte-rendu d’un colloque organisé pour les 20 ans du Forum Ost-West

Le 26 novembre dernier, le Forum Ost-West a organisé dans le cadre de son vingtième anniversaire un colloque sur les enjeux liés au conflit en cours dans le Donbass ukrainien. A ce titre, différents intervenants du monde universitaire et de la presse se sont exprimés sur la question, ce qui n’a pas manqué de susciter réactions et débat.

Dans un premier temps, Max Schmid – seize ans correspondant de la radio suisse-allemande à Moscou – est revenu chronologiquement sur les principaux événements de la crise ukrainienne depuis le début des manifestations sur la place de l’Indépendance à Kiev fin novembre 2013.

Deuxièmement, Gerhard Simon – professeur d’histoire à l’université de Cologne – a présenté les origines de la crise ukrainienne depuis la fin de la guerre froide, origines liées à un écartèlement politique, économique et culturel du pays entre deux sphères d’influences dans le temps long, celles européenne et russe, avant de préciser la situation des principaux acteurs en conflit dans le Donbass (i. e. les rebelles sécessionnistes armés par la Russie et l’armée ukrainienne). M. Simon a ensuite terminé son discours en épinglant la politique néo-impérialiste de V. Poutine quant à l’Ukraine et ses conséquences sur la société civile et les politiques du pays à court terme : un renforcement du sentiment national ukrainien.[i]

Troisièmement, Marcus Bensmann – un journaliste allemand – a fait un compte-rendu d’un récent déplacement dans le Donbass. Ce journaliste a été frappé, entre autres, par l’omniprésence de la propagande russe sur les chaînes de télévisions locales et la présence, dans la région, de nombreux Russes issus de la société civile : médecins, scientifiques ou encore journalistes. M. Bensmann a complété son témoignage en revenant sur la situation délicate de l’Ukraine dans cette crise. Comment faire de l’Ukraine un Etat démocratique et indépendant à long terme – objectif ouvertement soutenu par l’ancien oligarque russe M. Khodorkovski, arrivé récemment sur la scène politique – alors que, suite à un refus de l’Afrique du Sud, Kiev devra éventuellement faire appel à du charbon… du Donbass ou russe pour affronter l’hiver ?

Pour conclure, Roman Berger – un journaliste et éditeur suisse fraîchement rentré de Moscou – a présenté quelques échos russes relatifs à la crise ukrainienne. Il a constaté, par exemple, que certains Russes issus de la classe moyenne supérieure, traditionnellement anti-Poutine et libérale, soutiennent la politique du président russe en Ukraine, cette dernière apparaissant comme légitime. La question d’une éventuelle légitimité du retour russe sur ses anciennes terres d’empire a d’ailleurs suscité débat et effervescence parmi les intervenants et le public in fine : dans quelle mesure ce retour est-il une conséquence de la politique occidentale en Europe centrale et orientale qui se traduit par un lent mais inexorable déplacement vers l’Est de l’Union européenne et de l’OTAN, perçu comme agressif par Moscou ?[ii] Que pensent les Russes des peurs des anciens pays dominés par la Russie quant au renouveau impérialiste russe ?

Georg Dobrovolny, directeur du Forum Ost-West, a conclu à ce propos : « L’avenir du Donbass concerne l’avenir de l’Europe. La Crimée était une proie facile, mais quid de la suite ? Les services secrets du Kremlin mènent en ce moment une politique de désinformation auprès de certains partis populistes en Europe afin d’affaiblir l’Union européenne, de la désintégrer et de la ranger à terme dans la grande vasque impériale russe. »

 

Frédéric Steputat, La Croix-sur-Lutry, Suisse, ce 4 décembre 2014.



[i] Plus précisément, l’exposé de M. Simon a comporté treize idées forces, s’articulant autour des quatre points suivants : la continuité entre la Révolution orange et celle de Maïdan, les acteurs du conflit dans le Donbass, la doctrine de la « souveraineté limitée » de V. Poutine quant à l’«étranger proche» de la Russie et les buts actuels de la politique ukrainienne.

[ii] M. Bensmann s’est, par exemple, insurgé contre ce point de vue. Selon lui, l’élargissement de l’OTAN à l’Est a toujours associé la Russie au processus, ne s’est jamais fait au détriment de Moscou.

La « Nouvelle Russie » et la crise ukrainienne

Durant l’année 2014, l’expression « Nouvelle Russie »i s’est gentiment enracinée dans la rhétorique des insurgés pro-russes du Donbass, ainsi que dans les discours du président russe Vladimir Poutine. Quelle est l’origine historique de ce terme et pourquoi ce dernier émerge-t-il dans le sillon du conflit ukrainien ?

Au niveau historique, la « Nouvelle Russie » représente administrativement les territoires conquis au 18ème siècle par la Russie impériale de Catherine II sur l’Empire ottoman. Ce territoire comprend alors la Crimée et le Sud de l’actuelle Ukraine, à savoir un ruban maritime s’étendant d’Odessa aux confins du bassin de la mer d’Azov, ruban large de quelques centaines de kilomètres et longeant principalement les côtes de la mer Noire. Après leur annexion par l’Empire russe et jusqu’à la révolution d’Octobre, ces terres seront graduellement colonisées par les Russes, de grandes villes seront fondées, à l’image d’Odessa, perle sudiste du grand collier impérial, lovée sur les rivages doucereux du Pont-Euxin. Durant l’époque communiste, la Nouvelle Russie sera transférée à l’Ukraine soviétique et souffrira d’une décrue démographique majeure durant les tragédies des années trente, avant qu’elle ne se repeuple lors de l’industrialisation à marche forcée de la région. Avec la chute de l’URSS, les terres de la Nouvelle Russie – où la langue russe est aujourd’hui encore profondément ancrée mais n’est néanmoins pas majoritaireii – resteront dans le nouvel Etat ukrainien indépendant, Etat dont les frontières sont garanties par les traités de l’après-guerre froide.

Néanmoins, la Nouvelle Russie va faire reparler d’elle depuis la révolution de Maïdan, l’ « avalement » de la Crimée par la Russie et le conflit sécessionniste en cours dans l’Est de l’Ukraine. Au mois de mai 2014, la base politique des sécessionnistes du Donbass réunis en congrèsiii déclarent la formation d’un nouvel Etat autoproclamé s’appelant « Novorossia » ou Nouvelle Russie en français, Etat non reconnu par la communauté internationale, qui prendra officiellement le nom d’ « Union des républiques populaires » à la fin du mois de juin. Néanmoins, la couverture territoriale de cet Etat ne comprend pas la plupart des anciennes terres de la Nouvelle Russie de l’époque impériale : l’utilisation récurrente de ce terme par les élites du Donbass se fait, entre autres, à des fins de propagande et dénote une volonté de légitimer par l’utilisation d’une expression historique forte le début du dépeçage de l’Ukraine et la récupération de certains territoires russophones se situant hors de Russie. D’ailleurs, l’idéologue du parti Nouvelle Russie, le jeune Pavel Goubarev, né en 1983, espère à terme un regroupement au sein d’une hypothétique fédération de tous les territoires ayant appartenu historiquement à la Nouvelle Russie. Dans un tel cas, l’entier des côtes nordiques de la mer Noire serait derechef dans l’orbite russe, coupant ainsi l’Ukraine d’un accès à la mer, ce qui soulèverait, entre autres, de nombreux enjeux économiques et stratégiques, tant au niveau régional qu’international.

Quant à Vladimir Poutine, il ne reconnaît officiellement pas l’Union des républiques populaires et préférerait voir se régler le conflit du Donbass par une fédéralisation accentuée des institutions de l’actuelle Ukraine. Inversement, le président russe n’hésite pas à instrumentaliser le terme « Nouvelle Russie » dans ses discours sur l’Ukraineiv et soutient militairement la rébellion dans le Donbass. Il est certain qu’un rétablissement politique à terme du territoire historique de la Nouvelle Russie apparaît comme un objectif intéressant mais risqué pour Vladimir Poutine si l’Ukraine venait à sortir de sa zone d’influence : au niveau international, la Russie consoliderait ses « marches » méridionalesv, tenant ainsi l’Occident en respect dans une zone considérée historiquement comme stratégique pour Moscou. Mais, au niveau intérieur et à court terme, flatter la mémoire des Russes en mentionnant l’époque de certaines gloires impériales permet d’abord au président russe de consolider son pouvoir à un moment où l’exercice de ce dernier relève de nombreux défis.

Frédéric Steputat, M.A. I. S., La Croix-sur-Lutry, Suisse, en novembre 2014.

i En russe « Новороссия » et en ukrainien « Новоросія ». ii Sauf en Crimée. Dans les autres régions de l’ « ancienne Nouvelle Russie », le russe en tant que langue maternelle est parlé dans une fourchette variant de 20 à 50% de la population. iii Base qui a formé un parti politique ce printemps, appelé le « Parti de la Nouvelle Russie ». iv « L’Ukraine, c’est „la Nouvelle Russie“, c’est-à-dire Kharkov, Lougansk, Donetsk, Kheerson, Nikolaev, Odessa. Ces régions ne faisaient pas partie de l’Ukraine à l’époque des tsars, elles furent données à Kiev par le gouvernement soviétique dans les années 1920. Pourquoi l’ont-ils fait ? Dieu seul le sait. » Paroles tenues par le président russe lors d’une émission télévisée le 17 avril dernier, citées dans un article du journal francophone Le Monde daté du 3 septembre 2014. http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/09/03/comment-le-discours-de-poutine-sur-l-ukraine-s-est-radicalise_4480601_4355770.html. v Avec pour risque que l’Ukraine ne se rapproche encore plus de l’Occident via l’OTAN.

Unsere humanitäre Hilfe aus der Schweiz: Grosses Echo in den UA-Medien

Dank unseres Netzwerks in der Schweiz und der Ukraine konnte am 1.12.14 eine erste Lieferung von Schweizer Occasion-Spitalbetten an das Militärspital in Odessa geliefert werden. Das Echo der ukrainischen Medien wirkt freudig überrascht und hat sich schwergewichtig um Odessa aber auch auf Stufe des ganzen Landes Gehör verschafft. Die Hoffnungen auf weitere Unterstützung ist deutlich spürbar.

Auch Sie können helfen weitere Spitalbetten in die Ukraine zu bringen! Ihre Spende macht dies möglich:

Forum Ost-West, Postfach, CH-3095 Spiegel bei Bern

Konto bei der PostFinance CH58 0900 0000 3000 4299 4

DANKE!

Hier die Links zu den Medien, die über unsere Aktion berichtet haben:

Первый городской канал 02.12.2014- http://www.1tv.od.ua/news/6407

Гуманитарная помощь из Швейцарии

Одесский военный госпиталь получил новое медицинское оборудование и предметы первой необходимости. Ценный груз украинским военным подарили европейские партнеры. Подробности в репортаже Дмитрия Долматова.

 

 

7канал 01.12.2014

http://7kanal.com.ua/2014/12/v-odesskiy-voennyiy-gospital-privezli-oborudovanie-iz-shveytsarii/

В Одесский военный госпиталь привезли оборудование из Швейцарии

В Одесский военный госпиталь привезли помощь из Швейцарии. Бойцам из зоны АТО передали европейское оборудование. Это специальная медицинская мебель, в частности, функциональные кровати для раненых.

 

 

ТРК Репортер 01.12.2014 http://reporter.od.ua/10526

В Одессе растаможили 27 швейцарских многофункциональных больничных кроватей

Все они поступили в Одесский военный госпиталь.

Помощь предоставил швейцарский предприниматель, который с начала 90-х работает в Одессе. Приспособления должны обеспечить более комфортное пребывание украинских военных в лечебном учреждении.

 

24 канал 02.12.2014  http://24tv.ua/home/showSingleNews.do?odesskiy_gospital_poluchil_gumanitarku_iz_shveytsarii&objectId=515830&lang=ru

Одесский госпиталь получил гуманитарку из Швейцарии

На помощь медикам. Швейцарские волонтеры передали Военно-медицинскому клиническому центру Южного региона гуманитарную помощь. Это кровати, тумбы, белье и посуда.

Мединвентарь, который швейцарцы передали госпиталю, в первую очередь, предназначен для раненых военных из зоны АТО. Рассчитан на три десятка пациентов. Особенно медики радуются кроватям, ведь они не только являются комфортными для больных, но и облегчают им работу.

Вовремя получить швейцарскую гуманитарку Военный клинический центр смог благодаря Красному кресту. Его представители оперативно организовали транспорт и доставили_инвентарь_по_назначению.
Пока медики из Военного клинического центра привыкают к новому инвентарю, швейцарские волонтеры уже работают над тем, чтобы организовать следующую партию гуманитарной помощи.

 

Одессит, 01.12.2014

http://www.odessit.ua/news/odessa/35541-iz-shveycarii-v-odessu-pribyla-gumanitarka-foto.html

Из Швейцарии в Одессу прибыла «гуманитарка» (фото)

Сегодня на грузовом таможенном терминале прошел заключительный этап таможенного оформления гуманитарной помощи.

Гуманитарная помощь, а это медицинское оборудование, прибыла из Швейцарии. В оформлении документов приняли участие представители Одесского филиала Международного Красного Креста.

Закончив таможенные формальности, груз сразу же был отправлен в военно-медицинск ий клинический центр в южном регионе, где его с благодарностью приняли медики Одесского 411-гогоспиталя.

 

Вікна Одеса- 01.122014- http://viknaodessa.od.ua/photo/?id=811

В одесский госпиталь доставлена помощь из Швейцарии

Сегодня в Одессе прошел таможенное оформление и доставлен в военный госпиталь груз гуманитарной помощи из Швейцарии, от частного лица, пожелавшего помочь раненым бойцам. Как рассказали корреспонденту агентства «Вiкна-Одеса» в областной организации Комитета Красного Креста, у швейцарца есть родственники – выходцы из Украины. Госпиталь получил 27 многофункциональных кроватей, такое же количество прикроватных тумбочек с подсветкой, а также посуду. Общая стоимость груза – около 16 тыс. евро.

 

 

Odessaregion- 02.12.2014- http://odessaregion.com/news.php?readmore=9902м

Одесский военный госпиталь получил швейцарскую гуманитарку

В связи с тяжелым экономическим и социальным положением, а также боевыми действиями на востоке Украины, мировое сообщество и отдельные меценаты активизировали потоки гуманитарной помощи различным государственным и общественным_организациям.
На этот раз гуманитарная помощь пришла из Швейцарии Одесскому военному госпиталю. Медицинское учреждение получило современные больничные кровати, тумбочки, светильники,_белье_и_посуду.
Стоит отметить, что с сентября нынешнего года волонтеры из Швейцарии активизировали сотрудничество с военным госпиталем, поэтому для них упростили прохождение таможенных_процедур.
При этом волонтерская помощь позволит создать современные условия в медицинском учреждении, где реабилитацию проходят украинские военные, принимающие участие в военных действиях на востоке Украины.

 

 

Новостник- 01.12.2014

http://novostnik.com.ua/novosti/odesskij-voennyj-gospital-poluchil-medicinskoe-oborudovanie-iz-shvejcarii/

Одесский военный госпиталь получил медицинское оборудование из Швейцарии

Одесский военный госпиталь получил гуманитарную помощь из Швейцарии – новое медицинское оборудование и предметы первой необходимости.

«Это не просто койки, а так называемые больничные функциональные кровати, – делится впечатлениями корреспондент «Первого городского» канала. – 27 таких кроватей, а также тумбочки, светильники, посуда и белье пойдут на нужды бойцов, раненых на Донбассе».

Швейцарские партнеры помогают госпиталю с сентября. Сначала были проблемы с транспортировкой, но потом для них упростили таможенные процедуры.

Совместными усилиями гуманитарный груз доставили в Одессу.

«Это – первый шаг к сотрудничеству. Мы готовы и дальше помогать украинским военнослужащим», — говорит швейцарский волонтер Макс Хильпет.

За время АТО в Одесском военном госпитале прошли лечение около тысячи бойцов. Сейчас здесь находится больше ста солдат и офицеров, раненых на Донбассе.

Wohin treibt die Ukraine? 13 Thesen

                                                           Wohin treibt die Ukraine?

Ursachen und Folgen des russisch-ukrainischen Krieges

Vortrag von Prof. Dr. Gerhard Simon

an der Jubiläumsveranstaltung 20 Jahre Forum Ost-West in Bern, den 26. November 2014

13 Thesen

Von Majdan zu Majdan

  1. Im ersten Jahrzehnt der Unabhängigkeit der Ukraine waren die ukrainisch-russischen Beziehungen zwar gespannt, dennoch entwickelte sich in beiden Staaten ein weitgehend ähnliches politisches System: Die Präsidenten konzentrierten möglichst viel Macht und minimierten den Einfluss des Parlaments. Eine unabhängige Justiz blieb allenfalls ein Lippenbekenntnis. Eine der Folgen war die ausufernde Korruption.
  2. Seit der Jahrhundertwende entwickelten sich die politischen Systeme auseinander: In Russland festigte sich ein autoritäres Präsidialsystem, in der Ukraine führte der Versuch von Präsident Kutschma, in die gleiche Richtung zu gehen, zur Orangen Revolution 2004/05.
  3. Die Orange Revolution war das Aufbegehren der Zivilgesellschaft gegen ein korruptes Präsidialregime, das Wahlen fälschte, um einen Machtwechsel zu verhindern. Zwar erreichte die Orange Revolution ihr Ziel. Die Wahlen wurden wiederholt; aber die Sieger waren unfähig, den Erfolg zu nutzen und das Land auf einen neuen Weg zu führen.
  4. Warum gelang es nicht, in der Ukraine eine autoritäre Präsidialherrschaft zu etablieren? Mehrere Ursachen wirkten zusammen: die oft beklagte „Gespaltenheit“ der Ukraine wirkt als Bremse gegen die Errichtung einer Diktatur; die semi-autoritären Strukturen in den 1990er Jahren beließen der Opposition gewisse Freiräume; in Geschichte und Gegenwart lag und liegt die Ukraine näher zu Mitteleuropa, der Freiheitswille ist stärker entwickelt als beim „nördlichen Nachbarn“.
  5. Der Anlass für den Euro-Majdan seit November 2013 war zwar der Protest gegen die Verweigerung der Assoziierung mit der EU, aber sehr bald forderten die Demonstranten den regime change, eine andere, bessere Ukraine, Kampf gegen das korrupte System des Präsidenten, die „Revolution der Würde“. Die Vision von Europa war die Vision von Freiheit, Rechtsstaat und Wohlstand.

Krieg im Donbas. Wer kämpft gegen wen?

  1. Sturz und Flucht von Janukowytsch im Februar 2014 lösten massive Gegenschläge aus: die Annexion der Krim im März  und den Krieg im Donbas seit April.
  2. Unter Ausnutzung anti-ukrainischer Ressentiments bei einer Minderheit der Bevölkerung im Donbas (Gebiete Donezk und Luhansk) wurde ein „Volkssturm“ bewaffnet, der gewaltsam die Macht in Teilen des Donbas übernahm. Dabei wurde die Militarisierung von Anfang an aus Russland gesteuert: durch russische „Spezialeinheiten“, „Freiwillige“, Kommandeure und Waffen. Unter den Kämpfern des „Volkssturms“ spielten Kriminelle eine erhebliche Rolle.
  3. Die ukrainische Armee war anfangs in einem desolaten Zustand. Sie wurde seit April durch den Aufbau einer Nationalgarde verstärkt. Eine große Rolle spielten zahlreiche Freiwilligenbataillone, die teilweise aus dem Donbas stammen. Im August waren die ukrainischen Streitkräfte drauf und dran, die „Separatisten“ aus dem Donbas zu vertreiben. Russland verhinderte das durch den Einsatz regulärer Einheiten ohne Hoheitsabzeichen, die den ukrainischen Streitkräften massive Verluste zufügten und den „Waffenstillstand“ vom 5. September erzwangen.
  4. Der Krieg im Donbas wird von russischer Seite als eine gigantische Geheimdienstoperation geführt. Leugnung und Lüge sind deshalb aus russischer Sicht nicht nur gerechtfertigt, sie sind ein Teil der Operation.

„Die Putin-Doktrin“

  1. : Die  „Putin-Doktrin“ von der beschränkten Souveränität der Ukraine und der anderen Staaten auf dem Territorium der ehemaligen Sowjetunion besagt, dass diese Staaten zum imperialen Einflussgebiet Russlands gehören, das de facto ein Veto-Recht in der inneren und äußeren Politik dieser Staaten beansprucht.
  2. Begründet wird dies Recht damit, dass Ukrainer und Russen „ein Volk“ seien und dass die Russländische Föderation historisch und geopolitisch das Recht und die Pflicht habe, das „historische Russland“ wiederherzustellen. Diese Doktrin gleicht der nationalsozialistischen in den 1930er Jahren. Der Krieg im Donbas ist kein einmaliger Sonderfall. Er fügt sich vielmehr ein in das Vorgehen gegen die Moldau und Georgien. Weitere Szenarien in der Zukunft sind denkbar.

Ziele der ukrainischen Politik

  1. In der Ukraine wiederholt sich gegenwärtig das, was vor 25 Jahren in Warschau, Leipzig oder Prag geschah: Die Ukraine löst sich aus der Hegemonie des imperialen Russland. Der Unterschied besteht darin, dass Gorbatschow die Länder Ostmitteleuropas aus der sowjetischen Hegemonie entließ, der erstarkte Putin aber der Ukraine die Trennung von Russland verweigert.
  2. Der Euro-Majdan und der Krieg mit Russland haben das nationale Selbstbewusstsein der Ukrainer gestärkt. Das Land ist heute politisch und militärisch fester gefügt und widerstandsfähiger als vor einem Jahr, jedoch auf die westliche Unterstützung angewiesen und wünscht mehr Zusammenarbeit mit dem „Westen“. Die EU sowie die Schweiz sind an einer demokratischen und prosperierenden Ukraine auch interessiert.

7 kritische Fragen an den Kremlchef

von Christian Weisflog,  NZZ am 18.11.2014

Putin verwehrte den Tschetschenen das Recht auf Selbstbestimmung, während er es heute in der Ukraine einfordert.

Die ARD strahlte am Sonntag ein Interview mit Wladimir Putin aus, das kaum kritische Fragen enthielt. Kein Wunder: Der Journalist, der es führte, ist dem Kremlchef wohl gesonnen. Auf diese sieben wunden Punkte hätte er seinen Finger legen müssen:In seiner Talk-Sendung hatte Günther Jauch zwar versucht, das unkritische Interview mit guten Gästen wieder aufzufangen. Die deutsche Verteidigungsministerin Ursula von der Leyen, die WDR-Chefredaktorin und ehemalige Moskaukorrespondentin Sonia Seymour Mikich sowie der Historiker Heinrich August Winkler relativierten Putins gröbste Verzerrungen gekonnt. Dennoch durfte der Kremlchef zuvor in einem halbstündigen Interview seine Sicht der Dinge darlegen, ohne schmerzhafte Fragen befürchten zu müssen.

Denn geführt hatte das Gespräch Hubert Seipel, der ohne ein einziges Mal nachzuhaken von einem grossen Thema zum anderen sprang. Der Journalist durfte Putin 2011 während Monaten begleiten, um den Dokumentarfilm «Ich Putin» zu drehen. Im Zuge der Ukraine-Krise hat er öffentlich für mehr Verständnis für den Kremlchef geworben . Es erstaunt deshalb nicht, dass Seipel das nun publizierte Interview mit Putin zahnlos führte und wichtige Punkte gar nicht erst ansprach. Diese Fragen hätte er aber unbedingt stellen müssen:

Warum durfte Tschetschenien nicht unabhängig werden?

Putin rechtfertigt die Annexion der Krim mit dem in der Uno-Charta verbrieften Recht auf Selbstbestimmung der Völker. Als Putin aber 1999 russischer Ministerpräsident wurde, startete er den zweiten Tschetschenien-Krieg. Die russische Armee zerstörte die tschetschenische Hauptstadt Grosny vollständig. Wie der erste, fordert auch der zweite Tschetschenienkrieg schätzungsweise 80’000 Todesopfer . Der vom tschetschenischen Volk 1997 unter OSZE-Aufsicht gewählte Präsident Aslan Maschadow wurde von Spezialeinheiten des russischen Geheimdienstes 2005 ermordet. Warum also soll für Tschetschenien etwas anderes gelten als für die Krim oder die Ostukraine?

Würden Sie mit solchen Separatisten sprechen?

Mit der tschetschenischen Führung, die vom Volk gewählt worden war, hatte Putin stets jede Gespräche abgelehnt. Mit «Terroristen» verhandelt man nicht, lautete sein Argument. Nun aber fordert Putin seit Monaten, dass Kiew mit den Separatisten in der Ostukraine verhandelt. Und dies, obwohl die Separatisten über keinerlei demokratische Legitimität verfügen. Die regionalen Parlamente in der Ostukraine haben es stets abgelehnt, den Separatisten ihren Segen zu erteilen. Würden Sie, Herr Putin, mit solchen Separatisten sprechen?

Ist Kosovo wirklich die Krim? Putins Äusserungen über Kosovo als Präzedenzfall für die Krim bedarf unbedingt einer Nachfrage. Im Unterschied zu Kosovo hat es auf der Krim und auch in der Ostukraine keinen langen und blutigen ethnischen Konflikt gegeben. Putin selbst hatte in einem ARD-Interview 2008 nach dem Krieg in Georgien erklärt: «Die Krim ist kein umstrittenes Territorium, dort hat es keinen ethnischen Konflikt gegeben.» Diesen offenkundigen Widerspruch mit der heutigen Argumentation hätte Putin erklären müssen.

Warum hält sich Russland nicht an das Abkommen von Budapest?

Nach dem Ende des Kalten Krieges hat Russland 1994 gemeinsam mit den USA und Grossbritannien das Budapester Abkommen unterzeichnet. Darin erklärte sich die Ukraine bereit, auf ihr Atomwaffenarsenal zu verzichten. Russland verpflichtete sich im Gegenzug, die territoriale Integrität der Ukraine zu garantieren. Warum hält sich Russland nicht mehr an dieses Abkommen?

Warum drängt Russland nicht auf eine Umsetzung des Minsker Waffenstillstandes? Russland, die Ukraine und die Separatisten hatten im September in Minsk ein Protokoll über einen Waffenstillstand unterschrieben. Darin steht geschrieben, dass in «einigen Bezirken» der Regionen Donezk und Luhansk vorgezogene Lokalwahlen unter ukrainischem Gesetz stattfinden sollten. Die ungenaue Formulierung im Protokoll lässt viel Spielraum für Interpretationen. Aber aus dem Gesamtzusammenhang ist der Kompromiss von Minsk so zu verstehen: Kiew gewährt den Separatisten in den von ihnen kontrollierten Gebieten einen Sonderstatus und weitgehenden Autonomierechten unter der Bedingung, dass dort Lokalwahlen nach ukrainischen Regeln durchgeführt werden. Die Separatisten aber wollen nun nichts mehr von diesen Abmachungen in Minsk wissen. Sie haben am 2. November eigene Wahlen durchgeführt, die von Moskau gutgeheissen wurden. Warum drängt Putin die Separatisten nicht, das Minsker Protokoll umzusetzen? 

Wo sind die ukrainischen Faschisten?

Putin äussert im Interview mit Hubert Seipel, die Befürchtung, dass die Ukraine in den Neonazismus abdriften könnte und dass es in der Ostukraine zu ethnischen Säuberungen kommen könnte. Er behauptet, dass die ukrainischen Freiwilligen-Bataillonen an ihren Uniformen Hakenkreuze tragen würden. Auch an dieser Stelle hakt Seipel nicht nach. Die Behauptung der russischen Propaganda, dass in der Ukraine eine «faschistische Junta» an die Macht gekommen sei, haben sich bisher als haltlos herausgestellt. Sowohl bei den Präsidentschaftswahlen im Frühjahr als auch bei dem Parlamentswahlen im Sommer haben rechtsradikale Parteien nur wenige Stimmen gewinnen können. In den Städten, in denen die ukrainische Armee die Separatisten vertreiben konnte, ist es zu keinerlei Säuberungen gekommen. Im Gegenteil: Die Menschen sind froh, dass wieder Friede und Ordnung herrscht.

MH17: Wo sind die Beweise?

Das russische Verteidigungsministerium hatte nach dem Absturz des malaysischen Passagierflugzeugs MH17 über der Ostukraine behauptet, dass sich ein ukrainischer Kampfjet des Typs Su-25 der Boeing bis auf wenige Kilometer genähert hatte. Bis heute hat Moskau den niederländischen Ermittlern aber keine Satellitenbilder oder Radardaten geliefert, die das beweisen würden. Trotzdem hält die russische Propaganda an dieser Version fest: Am vergangenen Freitag behauptete das russische Staatsfernsehen, dass MH17 von einer ukrainischen MiG-29 abgeschossen worden sei. Die dazu gezeigten «Satellitenbilder» erwiesen sich aber schnell als Fälschungen .

Wirtschaftslage in der Ukraine: Up-Date

Wirtschaftslage Ukraine, 15. November 2014

Dr. Stanislava Brunner, Vorstandsmitglied Forum Ost-West, Zürich, 15.11.14

Grundsätzliche Aussagen des Wirtschafsberichts vom April 2014 bleiben unverändert: Die Ukraine schafft es nicht aus eigener Kraft, die Wirtschaftskrise zu überwinden und den Aufbau einzuleiten. Auch nicht mit der bisher gesprochenen Finanzhilfe des Internationalen Währungsfonds (17 Mrd. $ bis Anfang 2016), der EU sowie anderen Ländern und Institutionen von insgesamt 33 Mrd. Das Thema Marshallplan ist nicht vom Tisch, im Gegenteil: mit weiteren Krediten steigt die Last der Schuldentilgung. Ohne finanzielle Zuwendungen (grants) vor allem seitens der EU wird es nicht gehen.

Doch kann man kaum von einem Wiederaufbau reden, solange sich der östliche Teil der Ukraine weiterhin im Krieg befindet und die Zukunfts-Szenarien auf einen über Jahrzehnte „eingefrorenen Konflikt“ hinauslaufen.

Aktuelle Lage: Die Verkehrs- und Strominfrastruktur des Donbass ist zerstört, Kohlebergwerke sind überflutet, und  die Ukraine muss (aus Russland) Kohle importieren. Der Konflikt zehrt an der Substanz des Landes: Neuerdings ist das Verteidigungsbudget wieder aufgestockt worden – trotz des steigenden Budgetdefizits auf ca. 7% des BIP.  Die Staatsverschuldung, im Vorjahr noch bei 40% des BIP eher moderat,  bewegt sich der 70% Grenze zu. Die Wirtschaftsleistung wird 2014 ca. um 8-10% gegenüber dem Vorjahr schrumpfen, am besten hält sich noch der Agrarsektor.

Die Arbeitslosenquote stieg im Oktober über 8%  und die Inflation dürfte sich in den nächsten Monaten auf 20% im Jahresvergleich belaufen, vor allem wegen der durch die Abwertung  stark verteuerten Importe, sowie der  Gas-und Strompreiserhöhungen. Die Währung Hrywna hat seit Jahresbeginn gegenüber dem Dollar um 60% an Wert verloren, und die Kapitalflucht hält an. Immerhin konnte das Ertragsbilanzdefizit auf 2.8% des BIP reduziert werden, dank den schneller sinkenden Importen als Exporten. Doch die Bedienung der Auslandschulden, welche  68% des BIP betragen und 2015 laut IMF weiter auf 102% des BIP steigen sollen, belastet die Kapitalbilanz. Die Währungsreserven sind im Oktober auf 12.6 Mrd. $ gesunken.

Mindestens konnte eine Zwischenlösung im Gasstreit mit Russland gefunden werden: bis März 2015 wird an die Ukraine Gas zum Preis von 385 $ für 1000 Kubikmeter – gegen Vorauszahlung-  geliefert. Doch dies ist eine Notlösung, die langfristigen Herausforderungen bleiben.

Der aufgeblähte Staatsapparat und der nicht funktionierende Rechtsstaat wirken abschreckend für Privatinvestoren. Ein radikaler Abbau der staatlichen Subventionen hauptsächlich im Energiesektor und ein radikaler Bürokratieabbau sind nötig, um der Korruption beizukommen und die Energieeffizienz zu steigern. Ein sparsamerer Energieverbrauch vergleichbar mit den Standards in der EU würde die Ukraine zur  fast vollständigen Reduktion der Energieabhängigkeit von Russland verhelfen.

Eine weitreichende Deregulierung genauso wie eine Entschlackung des Steuersystems und der Aufbruch der Monopolstrukturen müssten folgen:  Die starke Konzentration der Wirtschaft in den Händen einer kleinen Gruppe von Oligarchen, welche auch in der Politik mitmischen, bremst die Neigung zu Reformen.

Potential und Ausblick

Zusammengefasst  lassen sich die Probleme der Ukraine nicht auf den Konflikt in der Ostukraine reduzieren. Obwohl in Donbass im Vorjahr noch 16% der ukrainischen Wirtschaftsleistung,  23% der Industrieproduktion und 25% der Exporterlöse generiert wurden, sind die Produktion-  und Energieanlagen weitgehend veraltet und „Energiefresser“.  Investitionen in die Energieeffizienz   wurden  lange vernachlässigt. Das Potential des ganzen Landes  blieb nach der Unabhängigkeit schlecht genutzt: die Energieressourcen (Kohle und Erdgas), die Vorkommen von Basis- und Buntmetallen, die fruchtbaren Schwarzerde Böden.  Der grosse Binnenmarkt mit 45 Mio. Einwohnern   ist von Vorteil, er mindert die Exportabhängigkeit.

Nebst der Beilegung des Ostukraine-Konflikts ist wesentlich, das Vertrauen der Investoren und den Zugang zur externen Finanzierung wieder zu gewinnen.

Es ist offen, ob es Ukraine gelingt, die umfangreichen vor allem strukturellen Reformen radikal anzugehen. Der Zeitpunkt nach den Wahlen vom Oktober wäre richtig, die Reformparteien haben klar das Mandat bekommen. Ein gutes Beispiel hätte das Land in seinem Nachbarn Polen, das von der Bevölkerungszahl und dem Ausgangszustand nach der Wende vergleichbar ist: mit radikalen Reformen konnte ein grundlegender Wandel eingeleitet werden, und heute liegt der Lebensstandard am BIP pro Kopf gemessen in Polen viermal höher als in der Ukraine.

Doch die Befürchtung bleibt, dass mit den erneuten Kämpfen im Osten der Ukraine Russland    bemüht ist, einen schnellen Reformprozess zu torpedieren – durch die nötige Fokussierung und das Abzweigen von Ressourcen weg vom friedlichen Umbau des Landes.

Veranstaltung zur Ukraine am 26.11. in Bern

 

Auswirkungen der Krise in der Ost-Ukraine

  25 Jahre nach der Wende, 20 Jahre Forum Ost-West 

am 26. November 2014 im LE CAP, Predigergasse 3, 3011 Bern

Nach der Einführung von Max Schmid, – war 16 Jahre Korrespondent Radio DRS u.a. in Moskau – referiert Gerhard Simon, Professor für osteuropäische Geschichte an der Universität Köln, über seine Analyse der Situation in der Ukraine. Marcus Bensmann, Journalist, berichtet über Aktuelles. Roman Berger, Journalist und Publizist, war kurz zuvor in Moskau und beteiligt sich an der Diskussion. Der Nettoerlös geht an unsere Hilfs-Projekte für die Ukraine: Lieferungen von Spitalbetten und Winterkleidern.

 

16.50h Empfang zum Anlass Petra   Dobrovolny
17.05h

 

Begrüßung Georg   J. Dobrovolny

 

17.07h Einführung

 

Max Schmid

 

17.15h

 

Wohin treibt die Ukraine?

Der Krieg im Osten: Ursachen und Konsequenzen

Prof. Dr. G. Simon
   
18.00h   Aktuelle Lage in Donbass und mögliche Folgen                          Marcus Bensmann

 

18.20h Diskussion mit den Referenten und Roman Berger

Sowie mit dem Publikum moderiert von

 

Max Schmid

 

18.50h Apéro,   Gelegenheit zum Networking
  Gönner und Sponsoren des Anlasses werden gesucht
19.30h  Ende der   Veranstaltung                      Programmänderungen   vorbehalten

 

 Kostenbeitrag Fr. 50.-, für Mitglieder Fr.   30.-, für Studierende Fr. 10.-

Anmeldung wegen beschränktem Platz erforderlich bis zum   15.11.

Sie erreichen  das Zentrum „Le Cap“- Centre d’accueil paroissial de l‘Eglise Française an der Predigergasse 3,  im ersten Stock, vom Bahnhof Bern aus in ca. 10 Min. zu Fuss. Mit dem Tram 9 – Richtung  Wankdorf  bis Zytglogge, links am Kornhaus vorbei, um die Eglise Française herum, rechts in die Predigergasse einbiegen, zweiter Eingang, angeschrieben mit „Le Cap“. Parkplätze finden Sie im City Parking am Waisenhausplatz oder Parking Rathaus.

FORUM OST-WEST  www.forumostwest.ch  Georg J. Dobrovolny, Dr. oec., Geschäftsführer

Postfach 139, 3095 Spiegel Ÿ Tel. 0041 31 372 31 03 / 0041 79 206 26 63 Ÿ gd@forumostwest.ch

Unser Konto bei der Postfinance: CH58 0900 000 30000 4299 4

Link

http://www.welt.de/newsticker/dpa_nt/infoline_nt/thema_nt/article131986171/Das-Minsker-OSZE-Protokoll-fuer-eine-Feuerpause.html

Lesen Sie das OSZE-Protokoll von Minsk: Die 12 Beschlüsse zur Feuerpause ab dem 5. Sep. 2014

Stand: 07.09.2014 12:33 Uhr

Seit Freitag gilt eine Feuerpause in der Ostukraine – vermittelt von der OSZE.

Jetzt veröffentlichte die Organisation die gesamte Vereinbarung. Die sieht weit mehr vor als nur eine Feuerpause.

Von Hermann Krause, ARD-Hörfunkstudio Moskau

Noch ist die Waffenruhe brüchig, noch sind Schüsse auf dem Flughafen von Donezk und Artillerieeinschläge in der Nähe der Hafenstadt Mariupol zu hören, aber der Plan zur politischen Regulierung der Krise in der Ostukraine nimmt immer mehr Gestalt an. So hat die OSZE, die am Freitag bei den Gesprächen in Minsk dabei war, das unterzeichnete Abkommen heute in russischer Sprache veröffentlicht: Demnach erhält die Ostukraine mehr Autonomie, aber keine Eigenstaatlichkeit. Der Status der umkämpften Gebiete Lugansk und Donezk muss neu geregelt werden, heißt es in dem Abkommen. Sie verbleiben aber im Bestand der Ukraine. So mussten in Minsk die selbsternannten Gouverneure von Lugansk und Donezk auf ihre Maximalforderung, einen eigenen Staat zu bekommen, verzichten.

Druck aus Weißrussland?

Auch der Gastgeber der Minsker Konferenz, der weißrussische Präsident Alexander Lukaschenko, hatte wohl Druck gemacht: „In einem Teil der Ukraine wird Krieg geführt. Aber morgen kommt der Winter, dann kommt die Kälte. Es muss jetzt mit den Reparaturarbeiten begonnen werden, auch in politischer Hinsicht. Sonst bekommen auch die Menschen in Kiew dies zu spüren.“

OSZE veröffentlicht Minsker Protokoll
H. Krause, ARD Moskau  07.09.2014 11:25 Uhr

Formularbeginn

Große Selbständigkeit: Als Kompromiss räumt Kiew den Regionen große Selbstständigkeit ein – sowohl in wirtschaftlicher, finanzieller als auch kultureller Hinsicht. Damit wird russisch auch als Amtssprache möglich. Alle illegalen Militäreinheiten, Kämpfer und Söldner haben die Ukraine umgehend zu verlassen, heißt es in dem Abkommen. Ein Amnestiegesetz  bewahrt sie vor Strafverfolgung. Die Bevölkerung im umkämpften Donezk aber ist erst einmal skeptisch: „Ich denke, dass alle Frieden wollen. Aber ich glaube nicht daran. Es ist so viel Schlimmes passiert, das läßt sich nicht einfach lösen.“

So schnell wie möglich sollen Kommunalwahlen in der Ostukraine durchgeführt werden. Die entsprechenden Gesetze über die Neuregelung der Beziehung zwischen Kiew und dem Donezker beziehungsweise Lugansker Gebiet muss das ukrainische Parlament in Kiew nun in den nächsten Tagen verabschieden.

Bildung einer Sicherheitszone: Die ukrainisch-russische Grenze soll zu einer Sicherheitszone erklärt werden. Die OSZE erhält den Auftrag, ein umfangreiches Monitoring dort und in der gesamten Region durchzuführen. Die beiden Präsidenten Putin und Poroschenko telefonierten am Samstagabend miteinander und erklärten sich mit der Situation insgesamt zufrieden. Entscheidend ist nun, ob sie ausreichend Druck ausüben können und der Feuerpause auch ein politischer Prozess folgt.

 

                       

Reportage

Wie Russen und Ukrainer in Deutschland zusammenlebenmehr

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